14 janvier 2008

"Granville toujours"



Les copains du bord

Fondée il y a maintenant près de 17 ans, notre amicale a permis à de nombreux granvillais "expatriés" de reprendre contact après des années d'absence de Granville. Ils se sont retrouvés à Granville bien sur mais aussi ponctuellement à San Francisco, Equeurdreville, etc... La vie s'est écoulée et après quelques années d'existence, les granvillais du large se sont mis naturellement en sommeil, le souci de convivialité n'était pas vraiment à l'ordre du jour à la fin des années 80. Nous avions raison mais sans doute un peu trop tôt. Chacun a continué sa traversée... un petit noyau de fidèles est cependant resté en contact. Une bonne idée ne meure jamais parait -il...

Immergé à Granville pendant une quinzaine de jours au cours de ces dernières semaines, je me suis trouvé à nouveau sollicité par de nombreux copains impatients de relancer notre amicale, la joie de les revoir à Granville et l'enthousiasme collectif, généré par ces retrouvailles, venant en surface, nous avons donc décidé de relancer notre action avec notamment pour objectif une réunion à Granville au cours de l'été prochain. Au delà des granvillais du large, nous y associerons les granvillais qui sont restés attachés non seulement à leur rocher mais surtout, à "l'âme de la haute ville" comme me le confiait récemment José.

Nous avons changé d'époque. Aujourd'hui, les réseaux numériques et notamment la puissance de l'internet permettent des contacts aisés entre des personnes éloignées de plusieurs milliers de kilomètres. Gréé avec ce matériel performant, le navire des granvillais peut donc quitter le quai de l'oubli et entamer une nouvelle croisière.

Souhaitons lui bon vent !

ces mots ont été écrits en août 2002, aucun n'est à passer par dessus bord. les Granvillais sont toujours vivants ! Pour preuve, Jacky, fidèle parmi les fidèles, le corsaire de la restauration française, régale toujours les bostoniens. Georges René Pléville le Pelley, le mousse qui devint ministre de la Marine, et qui fut parmi les premiers sénateurs nommés par Napoléon, qui s'est illustré dans la guerre d'indépendance américaine, hante toujours la baie de Boston où il fut blessé. Bon sang ne saurait mentir et le bougre s'il vivait à notre époque aurait tôt fait d'aller prestement casser la croute en bonne compagnie du coté de Kennmore !

Aucun commentaire: